L’immersion en français : quand la Wallonie inspire la Flandre …

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Jeudi 13 janvier, nous avons eu la joie d’accueillir soixante directeurs d’écoles anversoises pour analyser les avantages et inconvénients de l’immersion linguistique. Notre Athénée (l’implantation Lycée dans un premier temps) est un des premiers établissements francophones à avoir mis en place l’immersion en langue néerlandaise.

Merci aux professeurs et élèves de nos classes d’immersion qui ont eu l’occasion d’échanger avec les nombreux participants.
Voilà une belle occasion de mettre en pratique leurs compétences linguistiques.

Je vous laisse découvrir l’article qui relate l’évènement ci-dessous :

L’immersion linguistique dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles ne date pas d’hier. Le nombre d’élèves du fondamental et du secondaire inscrits dans une classe d’immersion n’a d’ailleurs eu de cesse d’augmenter depuis quelques années. Preuve s’il en est, et quoi que d’aucuns puissent en penser, que l’engouement pour l’apprentissage des langues est de plus en plus présent dans le sud du pays.

À l’Athénée royal François Bovesse de Namur, et dans son implantation du Lycée, on est convaincu des bienfaits de l’immersion linguistique. On la pratique d’ailleurs avec succès depuis de nombreuses années.

«Chez nous, explique Florence Gautier, préfète des études, on propose l’immersion en néerlandais dès la 3e maternelle et, actuellement, jusqu’à la 3e année du secondaire. À la prochaine rentrée scolaire, on pourra suivre les cours en néerlandais jusqu’en 4e année. Notre objectif est d’aller jusqu’à la rhéto. De plus en plus de parents mettent leurs enfants dans des classes d’immersion. Cette année, dans le fondamental, nous avons 262 élèves inscrits. En secondaire, il y en a une soixantaine. »

Le succès enregistré par l’Athénée royal de Namur avec ses classes d’immersion linguistique n’a pas manqué d’interpeller les directeurs de nombreuses écoles fondamentales et secondaires anversoises. Soixante d’entre eux étaient à Namur, jeudi passé, afin de rencontrer les professeurs et les étudiants.

Un accueil chaleureux en néerlandais

Préfète des études à l’Athénée royal d’Anvers, Karin Heremans faisait partie des directeurs à avoir fait le déplacement à Namur. Convaincue des bienfaits de l’immersion linguistique, cet ancien professeur de français a bien l’intention d’ouvrir dans son école des classes d’immersion en français. «Dès le 1er septembre prochain, nous pourrons ouvrir des classes d’immersion. Je pense que c’est important, car en Flandre nous constatons chez les jeunes une baisse de l’apprentissage du français. Le français reste encore la 2e langue, mais il faut reconnaître que l’anglais est de plus en plus parlé. Dans mon école, nous dénombrons 66 nationalités différentes. Nos élèves doivent bien sûr parler le néerlandais, mais il faut aussi les stimuler à parler d’autres langues et notamment le français. Aujourd’hui, il faut être ouvert aux langues

Si Karin Heremans plaide pour une connaissance du néerlandais, elle n’en défend pas moins le multilinguisme. «Anvers, Namur, Bruxelles, etc., sont des villes importantes. Le multilinguisme est nécessaire. Et si je défends bien évidemment le néerlandais, je suis aussi pour l’apprentissage de plusieurs langues. Il est important que l’on prenne en considération la langue de l’autre. Et je dois dire que, lorsque nous sommes arrivés ce matin à Namur, j’ai été agréablement surprise d’être accueillie très chaleureusement en néerlandais.»J.-F. L.

 

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