LE PROGRAMME
Dimanche 31 mars
18h00 : départ de Namur, Place Saint-Aubain
Lundi 01 avril
9h00 : Petit-déjeuner à La Junquera (frontière espagnole)
10 h. 00 : Figueres: Visite du Musée-Théâtre Dalí (Fondation Gala – Salvador Dalí):
Né en 1904, décédé en janvier 1989, Salvador Dalí est un peintre, sculpteur, écrivain surréaliste doté d’une imagination débordante. A partir de l’ancien théâtre de la ville, il a conçu ce musée dédié à lui-même et à Gala, sa muse. On n’y trouve pas ses ?uvre les plus connues, éparpillées dans le monde entier, mais bien les plus personnelles et fantastiques, sinon fantasques. Il ne faut pas leur chercher de signification rationnelle, mais observer plutôt la technique, l’humour, le clin d’?il, les coloris, l’utilisation de matériaux et de supports les plus divers, etc…
Le surréalisme célèbre l’inconscient que Freud avait révélé. Il s’agit d’une dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. Il repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute puissance du rêve.
Dans leurs « images », Dalí ou Magritte ont recours aux moyens du réalisme le plus académique; mais, réalistes dans le détail, leurs images ne le sont pas du tout dans la construction d’ensemble. Comme nos rêves, elles traduisent les obsessions, les pulsions, les complexes du subconscient (hantise de la mort, érotisme, …). C’est de la juxtaposition d’images hétéroclites que naît la poésie, un monde nouveau.
13h00 : arrivée à Sitges, à l’hôtel Galeon.
Repos et temps libre à Sitges:
– plage de sable fin à 200 mètres de l’hôtel. Longue promenade plantée de palmiers, longeant la plage sur plus de 3 km
– tennis, piscine, bowling, etc…
– nombreuses petites rues commerçantes
– deux musées :
le CAU FERRAT conserve deux tableaux du GRECO, des oeuvres de PICASSO, CASAS, ROSIPOL, etc… et des fers forgés, des cristaux, des céramiques…
le musée romantique recrée l’ambiance quotidienne d’une famille aisée du XIXè siècle. On y trouve des poupées et des automates
20h00 : Repas du soir à l’hôtel
Mardi 2 avril
9h00 : excursion à Barcelone.
Premier contact avec Barcelone: panorama depuis citadelle de Montjuïc :
- panorama sur la ville et le port
- promenade sur la terrasse du fort construit en 1640
- le stade et les installations olympiques de 1992
11h30 : Fondation Miró.
Né en 1893 et décédé en 1983, Miró, comme les surréalistes, se détourne du rationnel pour explorer les profondeurs du réel. Par rapport à Dalí, il simplifie beaucoup plus l’image, chaque objet ou sujet étant ramené quasi à un signe. Il veut libérer le signe de sa représentation réaliste, le mettre à nu et le laisser respirer. Miró a donc un style d’apparence très primesautière, très désinvolte. Couleurs vives, formes inventées, bonshommes rudimentaires et grotesques, oiseaux étranges et multiformes, étoiles… On croirait parfois des formes primitives venues de la préhistoire.
14h30 : Promenade dans le quartier gothique:
- Place de Catalogne, véritable centre névralgique de la ville.
- Visite de la Cathédrale, commencée fin 13è et achevée vers 1450 ainsi que de son cloître.
- Plaza del Rey (salón del Tinell), bajada de Sta Clara, calle Paradis,
- Plaza San Jaume, Ayuntamiento (hôtel de ville), Palais de la Generalitat (gouvernement autonome),
- les ramblas: promenade principale de la ville, grouillant de monde, qui descend vers le port et la statue de Colomb.
16h15 : visite du Musée Maritime:
Situé dans les anciens chantiers navals du 14è siècle (architecture gothique civile), il offre une pièce maîtresse, parmi d’innombrables maquettes: la reproduction grandeur nature du « Real », énorme galère que Don Juan d’Autriche (celui qui est mort à Bouge, fils de Charles Quint et demi-frère de Philippe II) mena à la victoire contre les Turcs à la bataille de Lépante.
17h45 : Temps libre. Multiples possibilités de shopping (Maremagnum et le port). Sur les Ramblas, on peut voir un marché typique (La Boquería), en s’éloignant un peu, on trouve la Casa de Caridad et le tout récent Musée d’Art Contemporain, construit il y a deux ou trois ans par le célèbre architecte Mayer. Possibilité de voir également la Fondation Tàpies.
19H30 : retour vers Siges
Mercredi 3 avril
9h30 : découverte du Modernisme architectural :
Dans l’ample Paseo de Gracia, on trouve réparties sur quelques pâtés de maisons, les demeures les plus représentatives du modernisme, comme bien sûr la Casa Milà (dite la Pedrera, la carrière – 1906-1910) ou la Casa Batlló (1904-1906), deux ?uvres de Gaudí, mais aussi la Casa Lleó Morera (1902-1906) ou la maison d’édition Montaner i Simón (1881-1886 – aujourd’hui Fondation Antoni Tàpies, l’étoile montante de la peinture contemporaine espagnole), qui sont deux ?uvres de l’architecte Lluís Domènech i Montaner ou encore la Casa Amatller (1898-1900) de Josep Puig i Cadafalch, encore un autre architecte.
Le modernisme n’est donc pas le fruit d’un seul homme, c’est un phénomène de mode, vers 1900. Tout cela atteste du dynamisme de la riche bourgeoisie locale (industries textiles). Les idées forces de ce style sont le naturalisme, la ligne courbe, l’ondulation, la légèreté, la lumière à travers de larges verrières ou se reflétant sur les couleurs brillantes des céramiques, le recours au fer forgé et surtout l’intégration audacieuse des structures portantes (colonnes), des nécessités prosaïques (cheminées, poignées de portes) ou du mobilier dans la conception organique et globale du projet décoratif.
10h30 : Visite de l’ Espace Gaudí, dans une des maisons construite par Gaudí : « La Pedrera »
Immeuble construit en 1906 – 1910 pour la famille Milà i Camps – Segimon. Dernier témoin de l’architecture civile de Gaudí, c’est une de ses meilleures el plus ambitieuses créations, extrêmement novatrice tant d’un point de vue fonctionnel que dans la construction et l’ornementation.
Les logements, spacieux, sont disposés le long de la façade ondulée et autour de deux grands patios, l’un circulaire et l’autre elliptique, où prennent naissance un escalier hélicoïdal vers les premiers étages, et la rampe d’accès au sous-sol pour les voitures. L’ensemble rompt tout à fait avec la typologie des immeubles du quartier par sa structure insolite et audacieuse : il est soutenu par des colonnes de pierres et de briques et une armature métallique, sans murs porteurs, ce qui donne une totale liberté pour la distribution des cinq étages, où dominent les plans coupés et ondulés formant des parcours convexes.
La façade constitue une impressionnante masse ondulante de pierre à peine dégrossie où la dureté et la pesanteur des matériaux contrastent avec la sensation de mouvement que donnent les vagues de cette singulière mer de pierre. Les ouvertures semblent creusées dans cette masse et sont ornées d’un magnifique travail de ferronnerie, formes végétales pour les balcons, grillages raffinés pour les portes. Les combles sont composés de greniers soutenus par des arcs paraboliques de différentes hauteurs, avec mansardes de marbre et petites fenêtres. Sur la terrasse dénivelée, les sorties d’escalier sont de surprenantes sculptures hélicoïdales surmontées d’une croix quatre fois répétée, et revêtues de collage céramique; les cheminées rappellent des guerriers casqués; le tout est un espace fantastique que l’on a qualifié d’expressionniste ou d’anticipation du surréalisme.
Le monument est inclus depuis 1984 dans le catalogue de l’UNESCO comme « Patrimoine Mondial ».
12h00 : visite de la Sagrada Familia.
Eglise expiatoire dédiée à la Sainte Famille et toujours inachevée, c’est le monument le plus célèbre de l’architecte moderniste Antoni Gaudí (1852-1926) et le plus représentatif de son génie visionnaire; c’est devenu le symbole de Barcelone partout dans le monde. Elle fut commencée en 1883. Gaudí consacrera toute sa vie, les dernières années de façon exclusive, à la réalisation de cette « cathédrale du XXè siècle », remplie de symboles, synthèse de tout son savoir architectural. A partir d’un plan de basilique gothique avec 5 nefs, transept, abside et déambulatoire, et avec des façades monumentales pour la nef centrale et les bras du transept, Gaudí a voulu renforcer la dimension verticale spectaculaire du monument par une apothéose de pinacles et de tours à structure hélicoïdale, rehaussées de mosaïque vitreuse vénitienne aux motifs abstraits, et couronnées de la croix. Gaudí n’a pu achever que la façade Est, décorée d’une exubérance nettement naturaliste (animaux, plantes, nuages…). La construction, interrompue à plusieurs reprises après la mort de Gaudí, a repris entre 1954 et 1976, puis en 1987. Aujourd’hui, la façade Ouest est achevée par le sculpteur Subirachs.
13h00 : Pique-nique dans le Parc Güell.
Antoni Gaudi, l’architecte de la Sagrada Familia, conçut et construisit ce parc entre 1900 et 1914. Il puise son imagination aux sources naturelles: courbes de lianes, gonflements de vagues, rugosités d’écorces, dentelures de fleurs confèrent un caractère fabuleux aux édifices qu’il crée. Admirez la mosaïque: il s’agit en fait de morceaux de céramique concassée que l’on retrouve sur des surfaces sinueuses (toits, bancs, dragon, …) et qui confèrent à tout le parc un caractère insolite. Du haut, on a une vue splendide sur la ville et la mer. Ce parc incite à la flânerie
16h00 : Excursion à la montagne de Montserrat; montée en train crémaillère et visite du monastère.
Jeudi 4 avril
10h00 : Départ pour la région viticole du Penedes. Visite (11 h.) des caves CODORNIU à Sant Sadurni d’Anoia et dégustation.
La région vinicole du Penedes
L’autoroute s’étire, sinueuse entre Tarragone et Barcelone vers la région du Penedes.
Des millions de bouteilles sont exportées du Penedés. La maison Torres, par exemple : chaque année, elle expédie environ quasi 20 millions de bouteilles dans 120 pays. Freixenet et Codorniu écoulent annuellement une quantité incroyable de vins mousseux: ainsi Freixenet, que nous visitons, envoie 13 millions de bouteilles, chaque année, rien qu’en Amérique.
L’essentiel de cette production concerne le ? Cava ? qui désigne le champagne espagnol. Au total, en 2003, sur une production totale de presque 215 millions de bouteilles, quasi 117 millions ont été exportées, dont 1.666.223 en Belgique. Cette énorme quantité ne nuit en aucune façon à la qualité de cet excellent vin: son goût reste pur, juteux et très frais au palais.
Le Penedés s’étend sur 25.000 hectares et est divisé en trois zones. Dans la partie la plus chaude, le long de la côte, on cultive surtout des variétés de raisins noirs et blancs destinés à la production de vins sucrés. Ensuite, parallèlement à la côte, une région vallonnée, tantôt plate, tantôt légèrement accidentée et située à 200 mètres d’altitude, au climat plus frais, produit toute une gamme de raisins noirs et de raisins blancs. Enfin, une troisième zone, plus ancrée à l’intérieur du pays, à 500 ou 800 mètres d’altitude, offre des raisins blancs propres à la fabrication de vins ? mousseux ?. La structure et la nature des sols varient également d’une région à l’autre.
Les vendanges sont longues et impressionnantes. Jour et nuit durant presque deux mois, les camions et les tracteurs défilent sur les chemins du Penedes. A l’entrée des caves, les véhicules attendent des heures avant de pouvoir décharger leur précieuse cargaison. Les pressoirs ne chôment pas et au faîte des vendanges, les cageots dégorgeant de raisins s’élèvent tel un rempart et cachent au regard les machines en action. Chaque 24 heures, plus d’un million de kilos de grappes de raisins sont pressurées, rien que chez Codorniu. Seul le jus de la première presse est utilisé; la deuxième et troisième presse sont vendues en vrac.
Les caves sont immenses ; par exemple, chez Codorniu,que nous visiterons, elles s’étendant sur une longueur de 25 kilomètres et dans une cave carrée, la plus grande sans doute du monde, quelque 12 millions de bouteilles reposent en permanence…
Les habitants du Penedés gagnent bien leur vie grâce aux vins. Ils investissent continuellement dans les caves. Mieux encore, à Villafranca, une ville d’à peine 25.000 habitants, il y a 27 banques et 30 caisses d’épargne.
15h30 : Visite du monastère fortifié de Santes Creus.
Ce monastère cistercien date du 12è – 13è siècle. Il fut la nécropole des rois d’Aragon. Ce monastère médiéval, comme les autres de la région, est fortifié: il est entouré d’une triple enceinte, destinée à repousser les assauts des Maures, qui ne quitteront l’Espagne qu’en 1492.
L’ensemble est bien conservé. A voir: le grand cloître aux baies gothiques, le lavabo des moines, la salle capitulaire, le dortoir et l’église avec la superbe rose de l’abside et les tombeaux royaux.
C’est à la Reconquête que l’on doit Santes Creus. Après avoir repris la Catalogne aux Maures, Raymond Berenguer IV, pour remercier Dieu (…) par une fondation monastique, fit venir en 1150 de l’abbaye de Fontfroide, près de Narbonne, douze moines cisterciens qui élevèrent les bâtiments, défrichèrent et mirent en valeur les terres de la communauté.
Les rois d’Aragon ne cessèrent dé témoigner leur protection au monastère. C’était, avec Poblet, leur étape favorite entre leurs deux capitales de Saragosse et Barcelone, et leur lieu de retraite auprès de l’abbé, qui avait la charge d’aumônier royal.
Le monastère perdit de son importance après le 16è s. La guerre napoléonienne, puis l’époque constitutionnelle (1820-1823) qui supprima les ordres religieux et enfin la loi de 1835 qui nationalisa et vendit les biens de l’église, le condamnent à la ruine et au pillage. Malgré ces vicissitudes, le monastère forme encore un ensemble rare d’architecture monastique médiévale.
Le cloître : Son ampleur, son caractère solennel marquent l’importance du monastère. Le vaste lavabo témoigne de pur style cistercien.
L’église : Très spacieuse, elle a les lignes pures, la nef en berceau brisé et les chapiteaux lisses des églises cisterciennes.
La plaza mayor du village est également digne d’intérêt.
Départ vers 17 h. pour Tarragone :
Visite des ruines de l’amphithéâtre romain et du paseo arqueológico: murailles élevées au 3è siècle A.C. (218 A.C.) par Publius Cornelius Scipion (selon Tite-Live et Pline le jeune) durant la seconde guerre punique sur une base cyclopéenne beaucoup plus ancienne encore faite d’énormes blocs de pierres couchés les uns sur les autres sans liant. Tarragone était la capitale de l’Espagne du Nord sous l’empereur Auguste; d’où les nombreux vestiges romains (cirque, forum, aqueduc, nécropole, etc.)
A voir également: la cathédrale et son cloître énorme.
La grande procession aux flambeaux des pénitents encapuchonnés du Vendredi Saint y passe. Nous assisterons à ce spectacle étonnant, impressionnant, surtout dans les rues étroites de la cité médiévale quand résonnent les tambours.
Retour à Sitges en fin de soirée, via l’arc romain de Bara (2ème siècle).
Vendredi 5 avril
Journée libre : Soit plage; soit excursion en train à Barcelone (stade de foot; musée des sciences; palais de la musique; shopping….)
Samedi 6 avril
9h30: départ pour Barcelone par la côte de Garraf : splendide route en corniche surplombant la mer Méditerranée.
11h00 : Visite du Musée Picasso.
Issu d’une famille bourgeoise, Pablo RUIZ PICASSO (1881-1973) fut très jeune initié à la peinture et au dessin. En 1892, il s’inscrit aux Beaux-Arts de La Coruña; il fait du dessin figuratif et des peintures copiées de la nature. En 1895, le mouvement moderniste s’étend sur Barcelone où s’installe la famille Picasso. Pablo y est admis à l’école de la Llotja.
Il peint à Barcelone (entre autres toiles):
- La primera comunión présenté à la 3è exposition nationale de Barcelone en 1896
- Ciencia y Caridad présenté à Madrid
- El monaguillo (l’enfant de choeur).
En 1897, il arrive à Madrid et s’inscrit à la Real Academia de San Fernando, mais il ne s’intéresse pas à l’académisme et préfère passer ses journées à analyser les merveilles du Prado.
En 1900, il participe au groupe et à la revue d’art « Els quatre gats » (Les quatre chats) qui organise des expositions, notamment à Paris. Il y découvre la peinture impressionniste (Monet, Renoir…), et celle de Toulouse-Lautrec. Il s’installe à Paris en 1904. Max Jacob lui fera lire Baudelaire, Verlaine et Rimbaud. Sa production entre 1901 et 1904 portera le nom de « période bleue ».
En 1905, il peint La señora Canals avec la technique de l’eau-forte. Puis, très vite, avec Apollinaire, il découvre et promeut un courant nouveau, qu’annonçait déjà Cézanne: le CUBISME, qui est influencé par la découverte de l’art africain dit « art nègre ». Le cubisme conceptualise l’objet à partir de ses trois dimensions. Jusqu’en 1911, il pratique le cubisme analytique: vision totale et globale des objets, vus simultanément sous divers angles (Les demoiselles d’Avignon). Puis viendra le cubisme synthétique qui consiste à recréer l’objet par collage de papiers.
Quelques ?uvres célèbres: Arlequin, Los tres Músicos (1921), Minotauromaquía (1935), Guernica (1937 – guerre d’Espagne). En 1946, il s’établit définitivement dans le sud de la France et réalise El pintor y el modelo, où le blanc prédomine. Citons également les réinterprétations des toiles de Velázquez: Las Meninas, El Piano, et El retrato de Jacqueline (1957). Il composa aussi une série de dessins et peintures à partir du fameux Déjeuner sur l’herbe de Manet.
Artiste total, Picasso s’est aussi beaucoup consacré à la sculpture et a réalisé des récipients en céramique aux formes et décorations les plus diverses.
P. Picasso fut prolifique. Le musée de Barcelone ne présente donc qu’une infime partie de son ?uvre. Paris possède une riche collection de toiles du maître (donnée par ses héritiers à l’état français comme droits de succession); elle se trouve à l’Hôtel Salé, dans le quartier du Marais.
A Barcelone, il faut surtout voir L’enfant malade (période bleue), l’Arlequin (1917) et Las Meninas (d’après Velázquez). En résumé, on peut dire que Picasso fut un artiste total, qui a revisité toute la peinture et a recrée une nouvelle esthétique.
LE CUBISME.
Il débute vers 1907 avec Picasso. L’autre grand représentant est le français BRACQUE. Par rapport aux impressionnistes, diminution de l’importance de la couleur au profit de la forme. S’inspirant de « l’art nègre » et de Cézanne, les peintres insistent sur la ligne et le volume. Tout est réduit à des schémas géométriques. C’est la plus grande révolution picturale depuis le 15è siècle. Toutes les conventions de réalisme et de perspective sont récusées. Les choses représentées ne le sont plus sous un seul angle. L’approche est plus complexe et plus complète: on juxtapose diverses visions pour rendre le tout de l’objet.
13h00 : autre visite possible à la Caixa Forum ou retour à Sitges en fonction du temps.
Dimanche 7 avril
journée libre à Sitges
Lundi 8 avril
9h00 : départ pour le parc d’attractions « Port Aventura », à Salou. Surprise : ce parc a été enrichi par les studios « Universal » : Hollywood débarque.
Ce parc d’attraction est le second d’Europe après Eurodisney. Sur 115 hectares, 30 attractions, 9 spectacles fixes et 16 animations de rue; 18 boutiques, 28 cafés – restaurants; 5 thèmes: la Chine (avec entre autres attractions une reproduction de la grande muraille et le « Dragon Khan », gigantesques montagnes russes de 8 boucles de 360? qui atteignent 110 km/h), la Polynésie (et son canoë Kon Tiki, qui se balance à 180? ou le « Ttuki Splash », qui navigue entre des volcans en éruption et descend un rapide à 55 km/h), le Mexique précolombien et sa pyramide maya, le Far West (avec ses cow boys, rodéos, saloons, diligences, et le train à vapeur de l’Union Pacific qui vous emmène à la mine du Diable, à travers un parcours de 2 km de montagnes, de précipices et de souterrains) et enfin la Méditerranée, pour se remettre… Et on nous annonce une nouvelle attraction cette année…
19h00 : En route pour Namur…